Saints-Geosmes
Tire son nom des Saints-Jumeaux prénommés : Eleusippe, Melasippe et Speusippe, patrons de la paroisse qui auraient été martyrisés au IIème siècle par les romains.
L’enracinement du culte des Trois-Jumeaux permit le développement d’une abbaye bénédictine puis au XIIème siècle d’un prieuré qui perdura jusqu’au XVIII eme siècle.
En témoigne aujourd’hui l’église du XIII siècle classée Monument historique et une crypte carolingienne du IXème siècle dédiée vraisemblablement au culte des Trois Jumeaux
C’est autour de l’église, au carrefour de deux voies romaines que s’est développé le village.
Le fort de la Bonnelle ou Fort Decrès et quelques ouvrages militaires de la fin du XIXème siècle témoignent également d’un passé militaire, Saints-Geosmes , faisant partie du dispositif de la ceinture fortifiée de Langres.
Balesmes-sur-Marne
Tire son nom de celui de la Minerve gauloise, Belisama, compagne de l’Apollon gaulois Belenos.
Ces divinités étaient autrefois vénérées près des sources de la Marne, à peu de distance du village. Il est probable qu’un établissement romain et quelques habitations de la même époque, étagés entre la source de la Marne et l’église, aient précédé le village actuel.
Dans ce contexte, la légende du gaulois Sabinus, révolté contre Rome et qui se serait caché pendant neuf ans dans une grotte située près de ces sources, n’a aucune réalité, et doit être abandonnée aujourd’hui.
Le village actuel n’est connu que depuis le Haut Moyen-âge, l’évêque de Langres y possédant la seigneurie en fief mouvant de toute antiquité ainsi que la mairie héréditaire. Mais la présence de seigneurs particuliers au XIIe siècle, comme Henry de Balesmes, chevalier en 1198, atteste la présence dans le village d’un fief particulier avec maison forte sous la mairie-école, dès cette époque (le fief de la Motte-Mairé).
De plus, le prieuré de Saint-Geosmes, qui avait acquis, en 885 de l’évêque de Langres, le domaine de la Marnotte (situé entre la source de la Marne et le village), possédera également une maison près de l’église. Une situation qui facilitera aux moines la desserte de l’église de Balesmes jusqu’en 1728. Cet établissement de la Marnotte fut acquis dans la suite par les Templiers vers 1180, pour en faire un hospice de chemin. Devenu propriété des hospitaliers de St-Jean de Jérusalem (puis de Malte) en 1312, et réuni à la Commanderie de Ruetz (Commune de Laneuville-à-Bayard, sur la Marne) en 1558, il devint la propriété des Jacobins de Langres après 1650.